• Il règne, ici,  une impression de lenteur, d'éloignement et d'étrangeté au monde moderne ...

    C'est tout le charme du quartier Charonne.
    Car, Charonne c'est la rue des Prairies, mais aussi : la rue des Haies; la rue des Maraîchers; la rue du Clos... Tous ces noms témoignent, s'il en est besoin, de l'ancienne vocation agreste de Charonne qui se distinguait alors de Belleville ou de Ménilmontant dont la vocation était plus artisanale, voire plus industrielle.

    Cet héritage du passé survit encore aujourd'hui : la rue des Prairies reste un havre de paix.


    >> Cette Photo est publiée en hommage à Pierre Sansot, auteur « Du bon usage de la lenteur » (Editions PAYOT)


    >> Voir aussi : "Rue des Prairies" : le film ... 
    Contrairement à ce que le titre de ce film pourrait laisser penser, il n'a pas été tourné dans la partie du 20e où se trouve la rue des Prairies, mais dans une grande friche des hauts de Belleville, entre l'actuelle Place des Fêtes et l'actuel Parc de Belleville.

     

     

     


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  • La Flèche d'Or, rue de Bagnolet dans le 20e arrondissement, est un lieu culturel dont la riche programmation et la convivialité en fait le centre "off" de l'étrange, de l'insolite, de l'Underground, de l'art alternatif...

    Créée  il y a dix ans, dans une ancienne gare de la Petite Ceinture, la Flèche d'Or Café (qui tient son nom du rapide Paris-Calais) est loin de l'approche marketing d'un café classique.
    A ses débuts, l'ancienne gare de Charonne accueillait dreadlocks cradingues et scènes ouvertes calamiteuses, ... aujourd'hui la Flèche d'Or est une adresse où la faune branchée de la capitale aime à se montrer.

    La Flèche d'Or  (la "Flèche" pour les initiés) accueille régulièrement des débats, des rencontres, des happenings de vidéastes... De jeunes groupes de musiciens y trouvent un espace pour s'y produire en concert. Bref, la Flèche d'Or fait partie de ces rares lieux dans Paris qui permettent une expression culturelle, sociale et politique totalement débridée.

    Allez boire un verre ou mieux prendre un brunch au Flèche d'Or Café, un endroit frais au climat chaud et festif ... vous ne serez pas déçu tant son ambiance est unique.

    Une adresse immanquable dans ce quartier de Charonne qui a su conserver son caractère populaire.


    >> L'ancienne gare de Charonne.
     

    >> La Flèche d'or café
     

    >> Video Show à la Flèche d'or : Testarossa autodrive/Kavinsky©

     


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  • Ce monde a disparu, il ne reste que des images et des sensations dont je doute parfois, qu'elles aient eu, un jour, une réalité.

    Villa des Lyanes : il y avait là des cours cachées, des petits ateliers d'artisans : des serruriers, des ferronniers et bien d'autres métiers encore dont aujourd'hui l'économie mondialisée n'a - ici - que faire.
    L'on pouvait tranquillement parcourir cette  rue où les voitures étaient rares ; son calme, en plein Paris, vous sautait au visage ... 

    Bien sûr les maisons étaient plus que modestes, les murs plutôt lépreux  ... mais le quartier dégageait une grande richesse pour celui qui s'aventurait jusqu'ici ....


    >> Ce qu'est devenue aujourd'hui la Villa des Lyanes ...   

     

     


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  • Le vingtième arrondissement de Paris possède, plus que d'autres, des lieux privilégiés où le regard peut encore capter ces images poétiques qui échappent à notre époque de pubs et de bagnoles.

    Belleville et Ménilmontant nous montrent des "signes intérieurs de richesses" inconnus ailleurs dans Paris.

    Malheureusement, ce qu'on appelle : "urbanisme" , (philosophie dont l'exécutant est le Promoteur), ne connaît pas de pire ennemi que l'inconnu et, faute de pouvoir le comprendre, il le détruit, afin de le remplacer par du trop-connu qui n'encourage plus que l'indifférence.

    Je dédie ces quelques lignes au souvenir de ce que fut cette partie modeste et mystérieuse de la rue des Cascades.



    >> Casque d'Or, le film de Jacques Becker tourné en décors naturels au 44, rue des Cascades. 

    >> La rue des Cascades dans l'univers musical de Yann Tiersen 

     

     

     

     


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  • A l'âge de 19 ans, Minh-Tam Kaplan commence le jonglage et se forme tout seul.

    Dans les années 90, il fonde la compagnie des "Cracheurs de rêves". Beaucoup de ses compagnons-artistes sont issus de l'école du Cirque d'Annie Fratellini.

    Les "Cracheurs de rêves" se spécialisent alors dans les soirées à thèmes et se produisent ... au festival du film de Cannes, par exemple, et dans de nombreuses manifestations prestigieuses.

    Beaucoup moins prestigieuse était la cabane en planches qui abritait sa compagnie , dans cette rue en demi-lune qu'est la rue Juillet dans le 20ème arrondissement.  

    Minh-Tam avait trouvé-là un lieu improbable pour, chaque jour s'entrainer et entreposer le matériel et les accessoires de toute sa troupe. Aujourd'hui, la cabane a disparu, les « Cracheurs de rêves » se sont séparés ... mais Minh-Tam continue toujours à faire rêver son public ...


    >> Retrouver Minh-Tam au Cirkus Cirkör.

    >> En savoir plus sur le Cirkus Cirkör.

     

     


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