• En cyclo-pousse dans le Sud-est… parisien.

     

     

    Paris n'est plus Paris.
    Où est passée sa gouaille, celle des ouvriers, des artisans, des crieurs sur les marchés, des piliers de bar dans les petits bistrots de quartier ...?  Où sont les bus chargés de populo qui, le dimanche, allaient à la campagne, loin, très loin de Paris ... là-bas ... sur les bords de Marne ?

    Qu'en reste-il aujourd'hui ?

    Une grande partie de l'Est parisien s'est embourgeoisé pour laisser peu à peu place à des rues propres certes, mais sans âme et où il manque souvent la vie.

    Il suffit de regarder les devantures, à chaque carrefour: banques, compagnies d'assurance, bureaux d'agences immobilières … ont pris la place des bistrots, des épiceries, des échoppes d'artisans … tout un monde disparu pour toujours.

    Aujourd'hui, Paris m'exaspère et m'oppresse.

    Dans le 20ème, il faut voir les boutiques "standardisées" de Jourdain et de Télégraphe, elles sont devenues identiques à celles du 16ème. Le dimanche,  les bobos et leurs poussettes "high-tech" envahissent, au plus près de chez eux …"leur" campagne et sa pseudo-Guinguette des Buttes Chaumont.

     

    Ne serions nous pas tous devenus un peu "bobo sur les bords", lorsque nous nous adonnons aux us et coutumes de ce petit monde qui confond souvent "buzz" et culture ?
    Alors demain … tous bobos ?



    >> Le blog qui vous raconte tout sur la tribu des bobos.

     

     

     


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  • Sticker trouvé dans le métro: "I love rien, I'm parisien"

     

     

    C'est bien connu, le Parisien est un être fat, hautain, vaniteux, agressif, méprisant, antipathique, xénophobe et, pas très accueillant … avec son regard en coin et son sourire en berne. Bref, le parisien joue son rôle et s'y tient.

     

    Allons, Parisiens : serrons nous  les coudes et faisons la gueule.

    C'est comme ça qu'on nous veut, c'est comme ça qu'on nous aime !

    On a un rang à tenir, que diable et il faut être à la hauteur de sa légende, car au final, il semble bien que le Parisien soit définitivement d'utilité publique : unanimement détesté, il incarne ce que l'ensemble des Français n'aiment pas chez eux !
    Il est la part d'ombre de notre inconscient national. Car n'oublions pas que le Parisien en tant que tel n'existe pas : il n'est qu'un provincial de passage…


    >> Voir aussi "Tout le monde déteste les Parisiens".




     

     

     

     


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  • Maurice dans son atelier du 19 rue des Orteaux, en Mai 1995.

     

     

    Maurice Caner était un personnage attachant. Ses yeux, le jour de notre rencontre, avaient bien du mal à fixer l'objectif, dans la lumière qui cascadait à travers la semi-pénombre de son atelier. Peut-être avaient-ils, au fil des années, trop longuement fixés cet ouvrage qui fatigue le regard ? Ou bien s'étaient-ils usés par l'application qu'exige le métier de tapissier ?

    A 70 ans, il faut bien que la vie vous ait marqué quelque part …

     

    Fatigué ou pas, son regard brillait de malice, coulait sur ces joues roses où s'éparpillaient des poils de barbe mal rasée. Il avait la mèche un peu folle, le tablier fatigué de se tenir à son cou, le pull qui dégoulinait comme le pourpoint d'un noble de la capitale. Oui ! Maurice était probablement dans sa simplicité joyeuse, l'un des derniers seigneurs du quartier, lui qui était né là, dans ce coin du 20ème, bien loin des beaux quartiers qu'il ne fréquentait guère.

     

    A l'époque, difficile de faire plus perdu que cette rue des Orteaux. Pourtant le coin était plein de mouvements, de vrombissements ... Plus d'une trentaine d'artisans se faisaient face de chaque côté de la rue : des tapissiers, des serruriers, des cordonniers, des encadreurs-doreurs …. Toute une agitation, toute une vie de labeurs pour permettre la vie des humains.

     

    Que de silence aujourd'hui dans la rue des Orteaux, où l'odeur des travaux sur le bois ou le métal a disparu. Pourtant, avant de continuer notre balade, il est peut-être important d'errer un moment dans cette rue pour croiser, à l'occasion, l'un de ses vieux habitants qui garde encore le souvenir de plusieurs générations d'artisans du quartier. On pourrait échanger quelques mots et emporter ensuite avec soi, un peu de cette existence qui donne à comprendre tout un Paris disparu …

     

     

    >> Maurice, dernier tapissier de Charonne ...

     

     

     

     


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  • © Campagne d'affichage de RESF (Réseau Education Sans Frontières) - mai 2009.

     

    Dans les quartiers Nord, dans l'Est parisien, que ce soit à Barbès ou à Belleville, chaque balade va vous faire croiser une foule d'immigrés ... Beaucoup sont des gens valeureux sans qui notre société ne fonctionnerait pas. Ils travaillent dans le BTP, la restauration, … ou gardent nos enfants. Ils sont partie intégrante de notre société … Seul hic de taille, … ils sont sans papiers !

    Ils occupent souvent des tâches que la plupart d'entre nous se refusent d'effectuer. Parfois ils vivent des conditions de travail insupportables, et c'est justement pour cela que des "boîtes" sans scrupules emploient ces immigrés clandestins, prêts à tout pour s'installer ici.

    Mais cette misère doit-elle, par une compassion somme toute naturelle, nous pousser, nous entraîner à régulariser aveuglément ces malheureux ?
    Comment casser ce trafic d'êtres humains ? Comment appliquer nos lois et préserver les acquis sociaux des salariés "avec papiers" ?

    Les "sans-papelards" posent beaucoup de questions à notre société ... et les réponses ne viennent pas vite !


    >> En savoir plus: "Campagne jeunes majeurs de RESF"



     

     

     


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  • Belvedère de la rue Piat - Paris 20ème

     

    Paris n'est pas un musée, un objet de nostalgie dont les quartiers ne vaudraient qu'à être regardés sans jamais être partagés. Au contraire, Paris est une fête, un espace de rencontre, riche, bouillonnant, vivant !

    C'est pourquoi Parisperdu vous invite sans cesse à arpenter les rues de la capitale, les plus prestigieuses comme les plus obscures pour partager vos expériences, donner à voir, à penser et à comprendre les espaces, les territoires de la ville.

    C'est à vous maintenant, amoureux de Paris, gourmands et curieux de la cité, de vous mettre en chemin et de partir à la rencontre de la ville et de ses habitants. Vous passerez des journées exceptionnelles à sillonner cette capitale unique en prenant plaisir à découvrir l'inconnu ou a revisiter le déjà trop connu ...

     

     

    >> Paris est-elle la plus belle ville du monde ?

    >> La traversée de Paris.

    >> Voir et comprendre Paris.

    >> Paris a-t-il perdu son âme ?

     

     


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